L’examen d’infiltration consiste à injecter une substance anti-inflammatoire vers le siège de la douleur ou vers la zone d’inflammation que l’on veut traiter. Parmi ce type d’intervention, on retrouve les examens d’infiltrations rachidiennes ou lombaires sous radioguidage. Cette opération demande des gestes précis et sûrs de guidage de l’aiguille sous surveillance échographique, radioscopique ou sous scanner. Cet examen se déroule en ambulatoire et ne nécessite pas d’hospitalisation. L’examen d’infiltration peut se dérouler sur d’autres systèmes articulaires comme les épaules, les poignets, les genoux, les hanches ou encore les chevilles, on parle alors d’infiltrations périphériques. L’injection peut être un anti-inflammatoire appartenant à la famille des corticoïdes afin d’agir contre la lésion articulaire, ou une injection d’acide hyaluronique qui aura pour but de lubrifier l’articulation. Un produit de contraste peut être nécessaire pour assurer la bonne position de l’aiguille par le médecin radiologue.

La radiologie interventionnelle quant à elle englobe de façon général les actes réalisés dans le cadre de maladies vasculaires. Lorsqu’elles sont artérielles, on parle d’artériographie et de phlébographie lorsqu’elles sont veineuses. Les nouvelles technologies en imagerie médicale (IRM, écho-doppler…) ont petit à petit amené cette radiologie à devenir thérapeutique, c’est à dire qu’elle est aujourd’hui de plus en plus utilisée pour des traitements et non pour établir un diagnostic. C’est le cas par exemple pour la dilatation d’artères rétrécies à cause de plaques d’athérome ou encore l’oblitération de lésions vasculaires hémorragiques. D’autres types de radiologies interventionnelles sont venus compléter ce tableau comme les traitements de tumeurs, les traitements des hernies discales, la mise en place de dispositifs de chimiothérapie, ou encore le retrait de caillot au niveau des voies biliaires ou urinaires.